Jacques Wautier, échevin des travaux

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Jacques Wautier est né à Tubize en 1955.  Ses études primaires, il les poursuit à l’école Saint Joseph de Tubize, avant de partir à l’Ecole normale de Braine-le-Comte pour ses secondaires.  C’est à cette époque qu’il rencontre sa future épouse, Brigitte Spreutels, aujourd’hui médecin à Ittre.  

Il poursuit ses études à Saint Luc (Mons)  dans le domaine des travaux publics.  Sa vie professionnelle l’emmènera à Lokeren (en tant que délégué commercial pour une société de conditionnements d’air), à Charleroi, à Grand Bigard….

C’est à la naissance de Marie-Caroline, en 1979, que Brigitte et Jacques emménagent à la rue du Sart.  Viendront ensuite Baptiste et Remi, qui suivront leurs études aux villages, à l’Ecole communale d’Ittre…

Le cheval de trait

A 35 ans, Jacques change d’orientation : « Je ne voulais plus prendre le même train tous les matins, je voulais découvrir autre chose.  La routine, ce n’est pas vivre… Je ne suis pas comme cela. » Il se lance dans la location de roulottes tirées par des chevaux de traits.  L’activité équestre se développe et il décide de construire le Manège ‘Les Flocons’, en bas de la rue du Sart, en bordure du Canal.    Le bar et le restaurant fonctionnent bien.  Jacques Wautier peut alors se consacrer pleinement à sa passion pour le cheval de trait : « Le cheval de trait est fiable et calme, c’est une force tranquille.  JE trouvais qu’on défendait les éléphants ou les pandas, mais pas assez les animaux de chez nous… on l’oublie un peu chez nous… »

Quand il attend les 54 ans, Jacques reprend le travail à la ville de Nivelles, en tant que Brigadier chargé des voiries et de ma signalisation.  Il passe ensuite par le service travaux de Genappe avant de terminer sa carrière en tant que responsable du dépôt communal à Rebecq. Il prendra sa pension en fin d’année 2019.

Son implication dans la politique.

« Je n’ai jamais fait de politique, et je n’ai pas de parti » explique-t-il.  « Mais quand j’ai eu des difficultés dans ma vie, ce sont les communes qui m’ont aidé à retrouver du lien social.  Pouvoir m’impliquer dans ma commune, c’était une manière de rendre ce qu’on m’avait donnée.  J’en ai discuté avec mon épouse et mes enfants qui m’ont dit : quand il faut y aller, faut y aller !  Sachant que j’allais être pensionnée, je pouvais consacrer mon temps et mon expertise au service de ma commune ».

Avec comme compétences les travaux, l’agriculture, la ruralité et la solidarité internationale, Jacques veut relever plusieurs défis : « Les travaux, c’est vraiment mon domaine de compétence privilégié.  J’y travaille depuis 10 ans et cela me convient bien.  Il faut pouvoir motiver une équipe de 28 personnes.  C’est important.  Et puis il y a de nombreux projets : comme celui du désherbage sans pesticides (comment fait-on ?), ou la maison rurale de Haut-Ittre, qui doit redevenir un lieu de vie, avec une salle de fêtes et des petites salles attenantes.  Il faut aussi revaloriser le centre d’Ittre, qui doit garder son cachet, mais aussi se moderniser.  L’égouttage est aussi un grand défi : il reste beaucoup de zones à égoutter, et on doit en profiter pour refaire les voiries dans les quartiers excentrés. »

Ruralité

Fils d’agriculteur, Jacques Wautier tient aussi à la ruralité de son village : « Ittre pourrait être le jardin de Bruxelles, et alimenter la capitale.  Je souhaiterais créer une activité agricole et horticole autour de l’incinérateur.  Pour faire quelque chose de durable…  j’y suis poussé par mes petits-enfants.  C’est l’avenir.  Le potager collectif d’Ittre a aussi été remis en route, avec l’école communale, l’accueil extrascolaire et la Maisonnée, pour que cela redevienne un lieu de rencontre.  Mais il n’y a pas de ruralité sans agriculteur.  Je vais donc remettre en route un comité d’agriculteurs, car ce sont les jardiniers de nos villages.  Si on a un beau village, c’est aussi grâce à eux. »

Concernant la Solidarité internationale : « Nous avons très peu de demande d’adhésion au Conseil consultatif de la Solidarité Internationale.  Mais mon but est de voir quelles sont les demandes dans ce domaine.  Nous avons lancé le tournoi de foot WAPA (War Affected People’s Association), en partenariat avec la JSI et la RCA.  Pour le moment, je pense davantage à des petites actions de sensibilisation… car les budgets sont petits aussi… »