Noël au théâtre : Ma grand-mère est une aventurière

26 décembre à 15 h 00
Salle polyvalente de Virginal


 

On croit tous et toutes connaître sa grand-mère. Puis, un jour, on descend dans la cave et… dans un bric-à-brac de bandes magnétiques, caisses et carnets, on découvre qu’elle fut bien d’autres femmes. 

Qu’elles escaladent les plus hauts sommets, descendent les chutes du Niagara en tonneau, ou qu’elles fassent le tour du monde seules, à vélo, elles sont là où on ne les attend pas.

Et si nos grands-mères en chaises roulantes n’étaient pas les femmes sages que l’on imagine ? Et si les petites filles curieuses poursuivaient l’aventure ? 

Débordant de trouvailles scéniques, entre spectacle de marionnette et concert multi-instrumental, pop-up géant et praxinoscope, Racagnac ose toutes les fantaisies visuelles, sonores et historiques, surtout les plus farfelues.

Avec Philippe Evens et Bernard Gahide (jeu et marionnettes) et Delphine Havaux (jeu et musique). 
Direction de projet et scénographie : Isabelle Kennes. Regard mise en scène : Jean-Michel Distexhe.

Infos pratiques :
Lundi 26 décembre à 15h
A la Salle polyvalente de Virginal
A partir de 6 ans
Prix : 7
€ (prévente) - 9€ (sur place)
Dans le cadre de Noël au Théâtre

RESERVATION      


Dans la presse :

Le Soir – 19/08/2022 Par Catherine Makereel

Chez Racagnac, Mamy fait de la résistance 

Marionnettes et théâtre d’ombres font les beaux jours des Rencontres de Théâtre Jeune Public. A noter dans vos agendas dès que ces spectacles passent près de chez vous : « Ma grand-mère est une aventurière » (Racagnac Productions) et « Gilgamesh » (Théâtre des Chardons). ! 

Il est des signes qui ne trompent pas. Quand un spectacle laisse en vous un sentiment de trop peu, vous savez que vous tenez là une perle rare. Quand le noir se fait, synonyme de The End, et que vous aimeriez rester là pour qu’on remette ça, directement, avec d’autres histoires, un peu comme vous sautiez de tome en tome, enfant, pour dévorer votre BD fétiche, c’est généralement un gage de réussite. C’est exactement ce sentiment, à la fois délicieux et frustrant, que nous a procuré Ma grand-mère est une aventurière (dès 6 ans) de Racagnac Productions. 

Bricoleurs de génie, Isabelle Kennes, Philippe Evens, Bernard Gahide et Delphine Havaux ont passé deux ans dans leur atelier à confectionner marionnettes, décors de papier, lanternes magiques, praxiscopes, montages photos, dias et autres merveilles visuelles qu’ils animent aujourd’hui avec maestria dans un spectacle doux, mais un peu flibustier aussi, sur les talons d’une baroudeuse hors-normes. En fouillant dans les objets et carnets de sa grand-mère, une petite fille découvre la vie rocambolesque et téméraire qu’elle a vécue. 

Pendant une heure, le public voyage à travers la géographie (de Paris-Roubaix aux Chutes du Niagara en passant par la Cordillère des Andes) mais aussi à travers les anciennes techniques de cinéma. Un féminisme ludique Dans une ambiance divinement désuète, à la croisée de Tintin et d’Amélie Poulain, on croise, pêle-mêle, Marie Curie, Bernard Hinault, Myriam Makeba, un Yeti, ou encore les Cholitas Escaladoras, ces Boliviennes qui grimpent les plus hauts sommets de l’Amérique du Sud. Des livres pop-up géants s’ouvrent sur l’Altiplano, des marionnettes convoquent condors et cyclistes, un rétroprojecteur fait avancer les personnages et les décors, un humour permanent irrigue le périple, des photos anciennes traficotées font des allers-retours dans le temps, des bobines de bandes magnétiques se transforment en roues de vélo, une musicienne habille l’intrigue en direct de sonorités exotiques et l’on rebondit ainsi sur une fable d’un féminisme plus ludique que revendicatif.